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Le généthon, une découverte…

Le jeudi 12 Novembre, Mme Giraud-Triboult, chercheuse en laboratoire est intervenue dans le cadre de son métier, ainsi que du Généthon pendant une heure, auprès des classes scientifiques et des secondes générales.
Ces chercheurs-là travaillent en collaboration avec plusieurs laboratoires, tels que le Généthon, l’Institut de myologie, l’I-stem, ainsi que l’Atlantic Géni Thérapie qui tous ensemble forment l’Institut des Biothérapies.
Cet institut a défendu de près de 300 projets de recherche. Il a répertorié près de 6 000 à 8 000 maladies génétiques rares ; 3 000 000 de personnes sont concernées en France et 30 000 000 en Europe. Près d’une personne sur 20 est touchée par ces maladies rares, et 50 % d’entre elles ont moins de 19 ans.
Le Généthon est un centre de recherche créé en 1990, qui récolte des dons grâce au Téléthon, pour faire avancer les recherches sur les maladies génétiques, en mettant au point des outils indispensables à la compréhension de ces graves maladies. Il favorise aussi le développement des thérapies géniques pour les maladies rares. Au fil du temps, il est devenu le 1er établissement pharmaceutique à but non lucratif.
Pour soigner ces patients atteints de maladies graves et rares, il faut créer des médicaments, qui peuvent mettre plusieurs années avant d’être prescrits à l’humain, et parfois la création du médicament n’aboutit pas, car elle n’aura pas répondu aux différentes étapes avec succès.
Les étapes de la fabrication du médicament sont :
  1. Recherche et idée de piste thérapeutique ;
  2. Tests sur des cellules humaines saines de patients ;
  3. Tests sur des animaux (généralement des souris) ;
  4. Et pour finir si le médicament a réussi les étapes précédentes, il sera testé sur les humains.
Pour pouvoir être chercheur en laboratoire, il faut répondre à plusieurs critères : être rigoureux, persévérant, curieux, créatif, patient, optimiste, travailler en équipe et avoir du sens logique, …
Etre chercheur, c’est aussi être bon dans plusieurs domaines diversifiés : lecture de publications scientifiques (souvent en Anglais), réalisation et interprétation d’expériences, utilisation de robots, rédaction d’articles scientifiques et de projets, présentations des résultats dans des congrès nationaux et internationaux, formation d’étudiants, …
Mme Giraud-Triboult nous l’a fait comprendre : il faut être polyvalent, mais avant tout passionné.
J’ai trouvé cette intervention très intéressante, car elle m’a fait prendre conscience de la gravité des maladies génétiques, et l’importance de la solidarité pour permettre aux chercheurs de travailler convenablement et efficacement grâce aux dons.
J’ai aussi trouvé intéressant d’évoquer les différents métiers et cursus scolaire à suivre : ce sont des métiers d’avenir…
 Lola BOUTHONNET, élève de 1ère S

Une heure avec une chercheuse

Le jeudi 12 Novembre, Mme Giraud-Triboult, chercheuse au Généthon, est venue nous expliquer les dernières avancées de la recherche biomédicale et le quotidien d’un chercheur.
L’intervenante, pour commencer, nous a présenté les 4 instituts de biothérapies en France. Ensuite, elle nous a expliqué les maladies génétiques rares (6000 à 8000), en nous précisant que trois millions de français sont touchés soit 1/20ième de la population.
Puis, elle nous a montré les différentes étapes de la conception d’un médicament : chercher une piste thérapeutique, test sur des cellules humaines, test sur des animaux et essais cliniques.
De plus, il existe différents types de thérapies :
  • Thérapie génique (amener au cœur de la cellule dans le noyau, l’outil permettant de réparer l’anomalie) ;
  • Thérapie cellulaire (remplacer les cellules malades) ;
  • Pharmacothérapie (médicament pour soigner les malades).
La chercheuse nous a aussi défini les thématiques de recherche du Généthon ; maladies de la peau, de l’œil, du vieillissement, des neurones, des muscles, et enfin neuromusculaires.
Elle nous a présenté aussi des outils permettant leurs recherches (robots, plaquettes).
Pour finir, elle nous a raconté son parcours de formation pour être ingénieur d’étude : elle a fait 5 années d’étude après son baccalauréat scientifique. En effet, elle a fait une année de DEUG, ensuite elle est allée en IUP Génie biologique et informatique (pendant 3 ans avec 6 mois de stage), et pour finir, elle a obtenu un Master professionnel « Ingénierie génomique fonctionnelle » en un an.
L’intervention a été bénéfique pour moi, car j’ai acquis de plus amples connaissances sur la génétique. Certes, il y avait un vocabulaire complexe, mais après avoir repris mes notes et rechercher des définitions, cela m’a paru beaucoup plus clair. Cette intervention m’a aussi aidé dans mon choix futur post-baccalauréat. Cela fait quelques temps que je réfléchis sur la médecine, le corps humain, …
Cette intervention m’a confortée dans l’idée que l’anatomie et la physiologie de l’être humaine me plait beaucoup.
J’ai donc passé une agréable heure en sa compagnie ; et si c’était à refaire, ce serait avec plaisir…
Eléna DINET, élève de 1ère S
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